Compagnie La Désarmante

Nour (Titre provisoire)
(Création 2024-2025)
Qu’est-ce qu’il y aura après ? Que penseront les générations futures de notre époque ? Y aura-t-il des générations futures ?
Le monde va-t-il changer brutalement ou bien y aura-t-il un glissement progressif ?
Tous ces questionnements, et bien d’autres encore, alimentent la création de Nour (titre provisoire). Pensée comme une dystopie, c’est l’histoire racontée à la première personne de ce qui se passe après 2050 ; l’année où si on atteint les 1,5 degrés de réchauffement climatique, il y aura 40 000 morts par an en Europe. On ne sait pas exactement à quelle date se passe l’action, on ne sait même pas vraiment si le personnage est sain d’esprit et raconte la réalité ou s’iel a construit sa propre histoire.
Nour, ça veut dire lumière en arabe. Parce que pour Nour tout ça est normal, iel nous raconte son histoire, avec ses moments durs et ses moments d’espoir, avec toute la naïveté d’un être qui n’a plus rien à perdre. D’une manière très quotidienne, Nour parle. Iel raconte par les mots mais aussi par le corps. Le grand décrochage comme iel appelle ça. Le jour où l’extrême droite a fini par passer aussi en France, le jour où Caillou a disparu.
Alternant entre une narration très concrète et des évocations sensibles permises par la danse et le cirque, le spectacle propose de traverser ensemble ce qui fait que l’être humain peut continuer à exister malgré la disparition de tout ce qu’il connaît.
Mêlant fiction et réalité, Nour nous invite dans sa bulle de solitude. Renouant aussi avec la tradition cathartique du spectacle vivant, iel libère d’un poids, iel offre une parenthèse hors du temps, pleine de poésie, de douceur et de lumière malgré la dimension terrible de ce qu’iel aborde.

